L’écotourisme en Tunisie connaît une croissance remarquable, attirant des voyageurs en quête d’authenticité, de nature préservée et de rencontres humaines. Avec une diversité de paysages allant des montagnes verdoyantes du Nord-Ouest aux oasis sahariennes du Dahar, le pays offre un terrain de jeu exceptionnel pour ceux qui veulent allier découverte et respect de l’environnement.

Dans cet article, nous vous présentons 5 régions incontournables pour l’écotourisme en Tunisie, chacune offrant une expérience unique : forêts méditerranéennes, falaises sauvages, vallées agricoles, îles culturelles et déserts lunaires.

Pour enrichir votre voyage, découvrez aussi les 7 meilleures destinations en Tunisie et explorez notre sélection de maisons d’hôtes écologiques en Tunisie. Ces guides vous aideront à planifier un séjour durable, loin des circuits touristiques classiques, tout en soutenant les communautés locales.

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Points clés

  • 5 régions écotouristiques majeures : Nord-Ouest montagneux, Cap Bon sauvage, Vallée fertile de la Medjerda, île de Djerba authentique, Dahar et désert saharien.

  • Activités durables : randonnées, observation ornithologique (400 000 rapaces/an à El Haouaria), kayak dans les lagunes de Djerba, circuits troglodytes à Matmata.

  • Hébergements écoresponsables : maisons troglodytes, gîtes ruraux et maisons d’hôtes écologiques intégrant des matériaux locaux et énergies renouvelables.

  • Patrimoine vivant : villages berbères, artisanat potier de Guellala (300 ateliers), sites UNESCO comme Dougga et Kairouan.

  • Agriculture durable : découverte des oliveraies, fromageries artisanales de Testour, vignobles biologiques de Kélibia.

  • Tourisme solidaire : participation à des projets communautaires, circuits soutenant les familles locales.

  • Planification facile : réservez vos séjours écotouristiques via Etnafes.com pour un voyage sur-mesure et responsable.

De la mer au désert : 5 Régions idéales pour l’écotourisme en Tunisie

La Tunisie est souvent perçue comme une destination balnéaire, entre plages et stations touristiques. Pourtant, ce petit pays d’Afrique du Nord recèle un potentiel immense pour l’écotourisme, avec des paysages variés, une biodiversité préservée et une population locale accueillante.

De la côte méditerranéenne aux portes du Sahara, en passant par des forêts denses, des villages berbères et des vallées agricoles fertiles, la Tunisie offre un terrain riche pour le tourisme responsable, durable et authentique.

Dans cet article, nous vous emmenons à la découverte de 5 régions écotouristiques incontournables, pour un voyage respectueux de l’environnement, en lien direct avec les communautés locales.

🌱 Qu’est-ce que l’écotourisme ?

L’écotourisme, aussi appelé tourisme écologique, est une forme de voyage qui vise à :

  • Protéger l’environnement

  • Valoriser les ressources naturelles et culturelles locales

  • Réduire son empreinte carbone

  • Soutenir les populations locales et les initiatives communautaires

  • Promouvoir un mode de voyage plus lent, plus conscient et plus durable

Contrairement au tourisme de masse, l’écotourisme en Tunisie vous invite à prendre le temps, à explorer en profondeur, et à vivre des expériences authentiques.

1. Le Nord-Ouest tunisien : écotourisme en montagne et forêts

Le Nord-Ouest tunisien, couvrant les gouvernorats de Jendouba, Béja et une partie de Bizerte, est une région à la biodiversité exceptionnelle où la montagne et la forêt se rencontrent. Avec plus de 300 000 hectares de couvert forestier (principalement des chênes-lièges et pins d’Alep), cette zone constitue le poumon vert de la Tunisie. Elle abrite plusieurs parcs nationaux et réserves classés d’intérêt écologique, tout en restant un haut lieu d’écotourisme pour les randonneurs, les familles et les amateurs d’aventure douce. Depuis 2020, la fréquentation écoresponsable y a augmenté de près de 20 % selon l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT), portée par l’intérêt croissant pour les voyages nature.

Aïn Draham et ses forêts de chênes-lièges

Située à environ 800 à 1 000 mètres d’altitude, Aïn Draham est considérée comme la capitale du tourisme de montagne en Tunisie. La ville est entourée de plus de 50 000 hectares de forêts de chênes-lièges, utilisées historiquement pour la production de liège et aujourd’hui valorisées pour le tourisme vert.

Les activités écotouristiques y sont variées :

  • Randonnées pédestres sur des sentiers balisés à travers les forêts humides.

  • Observation de la faune sauvage, dont le cerf de Barbarie et le sanglier.

  • Circuits photographiques durant l’automne lorsque les forêts prennent des teintes flamboyantes.

En hiver, la ville se transforme parfois en station enneigée, attirant des visiteurs curieux de voir l’un des rares paysages tunisiens recouverts de neige. Les hébergements écologiques se développent également, avec des gîtes et des maisons d’hôtes valorisant les matériaux locaux et l’agrotourisme. Pour un séjour encore plus authentique, consultez notre guide complet pour trouver la maison d’hôtes idéale pour des vacances durables et vivre une immersion locale.

Parc National d’El Feija (Jendouba)

À 17 km d’Aïn Draham, le Parc National d’El Feija est l’une des zones protégées les plus riches de Tunisie. S’étendant sur 2 600 hectares, il abrite une biodiversité remarquable :

  • Plus de 260 espèces végétales (dont des variétés endémiques).

  • 25 espèces de mammifères et 70 espèces d’oiseaux, dont l’aigle botté et la perdrix gambra.

  • Présence rare du cerf de Barbarie, emblème de la faune tunisienne.

Le parc propose des sentiers de randonnée allant de 3 à 10 km, adaptés aux familles comme aux randonneurs confirmés. Il dispose aussi de points d’observation pour la photographie animalière et des espaces d’accueil pour l’éducation environnementale. Ce site attire chaque année environ 25 000 visiteurs, dont une part croissante d’écotouristes étrangers.

Tabarka et son littoral corallien

Située sur la côte nord-ouest, Tabarka combine mer et montagne dans un décor exceptionnel. Elle est célèbre pour ses aiguilles rocheuses et ses fonds marins riches en corail rouge, exploité depuis l’époque phénicienne. Aujourd’hui, la ville s’impose comme une destination phare de plongée écoresponsable en Tunisie, accueillant plus de 1 500 plongeurs écotouristiques par an (données 2023).

Les activités proposées incluent :

  • Plongée sous-marine sur des sites protégés.

  • Kayak côtier et randonnée marine le long des falaises.

  • Observation des zones humides classées par la Convention Ramsar, notamment pour l’avifaune migratrice.

Tabarka accueille également un festival de jazz en été, renforçant l’attractivité culturelle et durable de la région. Les infrastructures d’accueil se tournent vers l’écotourisme, avec des écolodges et des campings intégrés dans la nature.

Fernana et ses sources naturelles

Moins connue que ses voisines, Fernana est une destination montante du tourisme vert. Réputée pour ses sources d’eau minérale et ses cascades naturelles, elle se situe à proximité des montagnes de la Kroumirie. Fernana alimente d’ailleurs une grande partie de la Tunisie en eau potable grâce à ses sources, dont le débit dépasse 50 000 m³ par jour.

Ses environs offrent :

  • Des circuits de randonnée autour des rivières et cascades.

  • Des zones de pique-nique très prisées des habitants locaux.

  • Des fermes écotouristiques valorisant la production de miel et de produits forestiers.

Le développement de l’écotourisme à Fernana contribue aussi à la préservation des écosystèmes aquatiques et à la sensibilisation des visiteurs à l’importance de l’eau dans une région où les ressources sont stratégiques.

2. Le Cap Bon sauvage : écotourisme entre mer, falaises et biodiversité

La péninsule du Cap Bon, située à l’extrême nord-est de la Tunisie, est réputée pour la richesse de ses paysages côtiers et sa biodiversité exceptionnelle. Bordée par la mer Méditerranée sur trois côtés, cette région concentre plus de 200 km de littoral alternant plages vierges, falaises abruptes et zones humides d’importance écologique. Elle abrite des sites archéologiques classés UNESCO comme Kerkouane et des réserves naturelles inscrites dans la convention Ramsar, faisant du Cap Bon un haut lieu de l’écotourisme tunisien.

En 2024, la fréquentation écotouristique du Cap Bon a connu une hausse de 18 %, notamment grâce aux circuits combinant observation ornithologique, randonnées maritimes et découverte du patrimoine culturel berbéro-punique.

Haouaria et la migration des oiseaux

Située à la pointe nord du Cap Bon, El Haouaria est un site stratégique sur la route migratoire des oiseaux entre l’Europe et l’Afrique. Chaque printemps, plus de 400 000 rapaces traversent ce couloir naturel entre avril et mai, dont des espèces rares comme le faucon crécerelle et l’aigle de Bonelli.

Les falaises d’El Haouaria, longues de 15 km et hautes de près de 200 mètres, offrent des panoramas spectaculaires sur la mer et sont idéales pour :

  • Randonnées côtières combinant observation ornithologique et paysages marins.

  • Escalade douce et via ferrata sur les falaises calcaires.

  • Photographie naturaliste des colonies d’oiseaux marins et rapaces.

Chaque année, la ville accueille également le Festival des Oiseaux Migrateurs, qui attire plus de 5 000 passionnés de birdwatching venus d’Europe et d’Afrique du Nord.

Parc National de Boukornine

À l’est du Cap Bon, Kélibia séduit par ses plages considérées parmi les plus propres et préservées de Tunisie en 2024 selon le Ministère de l’Environnement. Son littoral, long de 15 km, alterne criques de sable fin et zones rocheuses idéales pour la plongée et le snorkeling écologique.

La ville est aussi connue pour son vin Muscat de Kélibia, produit dans des vignobles biologiques certifiés couvrant près de 1 000 hectares. Cette tradition viticole remonte à l’Antiquité et attire chaque année des amateurs d’œnotourisme, notamment lors du Festival du Muscat organisé en août.

Les activités écotouristiques incluent :

  • Plongée et pêche artisanale avec les pêcheurs locaux.

  • Visites des vignobles biologiques et dégustations en plein air.

  • Découverte des sites archéologiques Punique romain autour de Kerkouane.

Kélibia et ses plages préservées

Bien que situé à l’entrée du Cap Bon, à proximité de Ben Arous, le Parc National de Boukornine constitue une porte d’accès naturelle vers cette région. Avec une superficie de 1 939 hectares, ce parc abrite une forêt méditerranéenne dense composée principalement de pins d’Alep et de chênes kermès.

Sa faune est remarquable : on y trouve le caméléon méditerranéen, l’aigle botté et plusieurs espèces de reptiles et de mammifères. Le parc culmine à 576 mètres d’altitude et offre une vue panoramique sur le golfe de Tunis et la plaine de la Medjerda.

Environ 50 000 visiteurs par an s’y rendent pour :

  • Des randonnées balisées adaptées aux familles et sportifs.

  • L’observation botanique et faunistique dans des zones protégées.

  • Des sorties éducatives organisées par les associations locales de conservation.

3. La vallée de la Medjerda : tourisme agricole et rural éthique

La vallée de la Medjerda, plus grand bassin fluvial de Tunisie, s’étend sur près de 450 km, dont 350 km en territoire tunisien. Elle traverse les gouvernorats de Jendouba, Béja, Siliana et Bizerte, formant la principale zone agricole du pays, responsable de 30 % de la production céréalière nationale et d’une grande partie des oliveraies. Cette richesse agricole, combinée à un patrimoine historique exceptionnel, attire un nombre croissant de voyageurs en quête de tourisme rural et d’expériences immersives liées à l’agroécologie.

Testour et son patrimoine andalou

Fondée au XVIe(16 siècle) par des réfugiés andalous après la Reconquista espagnole, Testour se distingue par son architecture arabo-andalouse, ses toits en tuiles rouges et ses ruelles pavées. La ville est célèbre pour son fromage artisanal, produit à base de lait de brebis, ainsi que pour ses vergers d’oliviers et d’agrumes qui s’étendent sur plusieurs milliers d’hectares.

Les activités écotouristiques proposées incluent :

  • Visites de moulins à huile traditionnels datant parfois de plus d’un siècle.

  • Ateliers culinaires permettant aux visiteurs de découvrir les recettes locales 

  • Participation à des récoltes d’olives en automne et initiation à la taille des arbres fruitiers.

La ville compte aujourd’hui environ 14 000 habitants (données INS 2024) et développe un réseau croissant de maisons d’hôtes rurales pour accueillir les visiteurs dans un cadre authentique.

Dougga et son paysage culturel UNESCO

Située à une trentaine de kilomètres de Testour, Dougga est considérée comme la ville romaine la mieux conservée d’Afrique du Nord. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1997, elle s’étend sur 70 hectares et abrite plus de 25 monuments antiques remarquables : théâtre romain de 3 500 places, capitole, temples, thermes et mausolées numides.

Outre la richesse archéologique, Dougga se distingue par son intégration harmonieuse dans un paysage rural de collines et d’oliveraies. Les circuits écotouristiques proposent :

  • Des randonnées culturelles combinant visite des ruines et découverte des terroirs environnants.

  • Des ateliers de sensibilisation sur la préservation des sites antiques.

  • L’observation de la faune et de la flore locales, notamment des oiseaux nicheurs et plantes endémiques.

Le site attire plus de 200 000 visiteurs par an (source : ONTT 2023), dont une part croissante de touristes écoresponsables participant à des voyages culturels durables.

Vallée de la Medjerda et agroécologie

Le fleuve Medjerda constitue la colonne vertébrale de l’agriculture tunisienne. Il alimente en eau une vallée fertile qui concentre près de 80 % des barrages tunisiens, dont Sidi Salem et Joumine, essentiels à l’irrigation des cultures céréalières et maraîchères.

Cette région connaît un essor de fermes écotouristiques et de projets de permaculture 

visant à :

  • Réduire l’usage de pesticides et privilégier l’agriculture biologique.

  • Proposer aux visiteurs des séjours participatifs : vendanges, semis, apiculture.

  • Sensibiliser à la gestion durable de l’eau dans un contexte de stress hydrique croissant.

Les initiatives locales permettent aux voyageurs de vivre une immersion complète dans le quotidien des agriculteurs, tout en contribuant à la préservation des écosystèmes et à la valorisation du patrimoine rural tunisien.

4. Djerba autrement : écotourisme insulaire et patrimoine culturel

L’île de Djerba, située au sud-est de la Tunisie, est bien connue pour ses plages touristiques, mais elle offre aussi une facette authentique et durable tournée vers l’écotourisme et la valorisation du patrimoine culturel. Grâce à ses écosystèmes fragiles, ses traditions artisanales millénaires et sa population cosmopolite, Djerba constitue une destination idéale pour les voyageurs souhaitant combiner détente, découverte écologique et immersion culturelle.

Les lagunes de Djerba et l’observation des flamants roses

Chaque hiver, plus de 25 000 flamants roses migrateurs trouvent refuge dans les lagunes et zones humides de l’île des flamants, inscrites au patrimoine naturel par la Convention Ramsar. Ces espaces protégés sont des points d’observation privilégiés pour les ornithologues amateurs et professionnels.

Les visiteurs peuvent profiter d’activités douces et respectueuses de l’environnement telles que :

  • Observation ornithologique au lever du jour, accompagnée de guides naturalistes locaux.

  • Kayak écologique dans les lagunes calmes, permettant de découvrir la faune aquatique sans déranger les espèces.

  • Sentiers pédestres aménagés pour accéder aux zones de nidification en respectant les règles de préservation.

Ces écosystèmes sont essentiels pour la biodiversité méditerranéenne et témoignent de l’engagement de Djerba pour la protection de ses richesses naturelles.

Guellala et l’artisanat potier

Le village de Guellala est mondialement reconnu pour son savoir-faire ancestral en poterie. Plus de 300 ateliers de potiers y sont encore actifs en 2024, perpétuant des techniques transmises depuis des siècles.

Les touristes peuvent y participer à des activités culturelles uniques :

  • Ateliers participatifs pour apprendre le tournage de la terre et la décoration traditionnelle.

  • Visites guidées des ateliers et galeries d’artisans, où sont exposées des pièces uniques.

  • Découverte de la fabrication du fameux « pot de Guellala », emblématique de la région.

L’artisanat potier est non seulement une source de revenu pour la population locale, mais aussi un vecteur de préservation du patrimoine immatériel de Djerba, favorisant un tourisme culturel authentique.

Houmt Souk et son patrimoine multiculturel

Capitale de l’île et la plus grande ville de Djerba, Houmt Souk compte plus de 75 000 habitants. Elle est le cœur commercial, culturel et historique de l’île, caractérisée par une architecture arabo-andalouse typique qui lui confère un charme unique.

Les visiteurs y découvrent :

  • Des marchés traditionnels où se mêlent épices, tissus, bijoux berbères et produits locaux.

  • Une richesse architecturale visible dans les maisons aux façades blanches et aux portes colorées.

  • Une gastronomie locale marquée par des spécialités comme le Mosli, un poisson séché, ainsi que des plats berbères traditionnels préparés dans des maisons d’hôtes.

Houmt Souk est un exemple vivant de coexistence multiculturelle où cohabitent influences arabes, berbères et juives, offrant une expérience de tourisme durable et respectueux des cultures locales.

5. Le Dahar et le désert tunisien : écotourisme saharien et solidaire

La région du Dahar, dans le sud-est tunisien, englobe les gouvernorats de Tataouine et de Gabès et s’étend jusqu’aux portes du Sahara. Caractérisée par des paysages montagneux et désertiques, cette zone abrite des villages berbères millénaires, des ksour (greniers collectifs) et des habitations troglodytes uniques. Ces sites témoignent d’un mode de vie ancestral parfaitement adapté à un environnement aride et rude.

Avec la montée du tourisme durable, le Dahar attire chaque année un nombre croissant de visiteurs à la recherche de voyages solidaires et de circuits écologiques, souvent organisés en partenariat avec des coopératives locales et des associations de préservation du patrimoine.

Matmata et ses maisons troglodytiques

Matmata est célèbre pour ses maisons  troglodytiques creusées dans la roche, conçues pour maintenir une température stable (environ 20°C toute l’année) malgré les conditions désertiques. Plus de 300 habitations troglodytes sont encore habitées aujourd’hui, perpétuant un savoir-faire architectural unique.

La notoriété du village a été renforcée par le tournage de la saga Star Wars dans les années 1970 : la maison de Luke Skywalker, toujours visitable, attire de nombreux cinéphiles.

Les activités écotouristiques incluent :

  • Hébergement chez l’habitant dans des maisons troglodytes rénovées.

  • Randonnées pédestres à travers les paysages lunaires du Dahar.

  • Ateliers artisanaux autour de la poterie et de la cuisine berbère traditionnelle.

Chenini et Douiret : villages berbères perchés

Situés dans le gouvernorat de Tataouine, Chenini et Douiret sont des villages perchés spectaculaires, construits sur des crêtes rocheuses pour se protéger des invasions. Leurs ksour (greniers collectifs) étaient utilisés pour stocker céréales et huile d’olive, et certains sont encore visibles aujourd’hui.

Les visiteurs peuvent explorer :

  • Randonnées écologiques reliant Chenini à Douiret (environ 5 à 7 km) à travers des paysages désertiques ponctués d’oliviers sauvages.

  • Immersion culturelle auprès des communautés berbères qui préservent leur langue (le chelha) et leurs traditions millénaires.

  • Participation à des projets de tourisme solidaire, soutenant directement les familles locales par l’hébergement et l’artisanat.

Monts de Dahar et géoparc

Les Monts de Dahar sont en cours de candidature pour devenir un géoparc mondial de l’UNESCO en raison de leurs formations géologiques uniques : canyons, crêtes, plaines désertiques et fossiles marins datant de millions d’années.

Cette région présente également une biodiversité surprenante :

  • Plantes médicinales sahariennes utilisées par les communautés locales.

  • Reptiles et oiseaux adaptés aux milieux arides.

  • Paysages parfaits pour la randonnée géologique et la photographie naturaliste.

  • Le projet de géoparc vise à promouvoir un écotourisme scientifique et solidaire, combinant protection du patrimoine naturel et retombées économiques pour les habitants.

Conseils pratiques pour un écotourisme réussi en Tunisie

  • Choisissez des hébergements durables : maisons d’hôtes écologiques, écolodges, fermes biologiques

  • Utilisez des moyens de transport doux : marche, vélo, transports en commun

  • Achetez local : artisanat, produits du terroir, marchés de producteurs

  • Respectez la nature et la culture locale : ne laissez aucune trace, évitez les comportements intrusifs

  • Renseignez-vous sur les projets communautaires : soutenez les circuits courts et les coopératives

🌟 Conclusion

La Tunisie écologique ne demande qu’à être explorée autrement. Que vous soyez passionné de nature, amateur de randonnées, adepte du tourisme solidaire ou simple curieux en quête de sens, ces 5 régions écotouristiques vous offriront un voyage riche, responsable et inoubliable.

🌿 Voyager autrement, c’est protéger ce que l’on découvre, soutenir ceux qui y vivent, et repartir avec bien plus qu’un souvenir : une connexion profonde avec le monde et avec soi-même.
Vous pouvez aussi découvrir notre sélection des maisons d’hôtes écologiques en Tunisie pour prolonger l’expérience dans d’autres régions du pays.

FAQ - Questions Fréquemment Posées

Le Nord-Ouest pour ses forêts, le Cap Bon pour ses falaises et oiseaux migrateurs, la vallée de la Medjerda pour l’agrotourisme, Djerba pour ses lagunes et le Dahar pour ses paysages désertiques.

Oui, consultez notre guide des maisons d’hôtes écologiques en Tunisie pour découvrir des hébergements respectueux de l’environnement et des communautés locales.

Oui : trek dans le Grand Erg Oriental, kayak dans les lagunes de Djerba, spéléologie dans les grottes du Nord-Ouest et cyclotourisme via VéloPark.

Réservez facilement via Etnafes.com, qui propose des circuits sur mesure et des hébergements durables adaptés à vos préférences.

  • Article publié le 17 avril 2025.
  • Mis à jour le  28 Juillet 2025.
  • Modifié par Lobna Miraoui.